« You can’t escape what you can’t see… »
Je crois Daniel lorsqu’il nous dit croire au diable.
Croire en certaines forces peut avoir des effets.
On ne plaisante pas avec le
blues... A la fin des années 80, alors que
de nouveaux déserts se préparent à le traverser, à le transpercer de manière
particulièrement violente, Daniel Johnston se rend à New York pour enregistrer un
album qui, il l’espère de tout coeur, contribuera à le rendre célèbre.
J’ai écrit dans un précédent
message qu’il s’agissait d’être « extrêmement
prudent au regard des formes de liberté dont on peut faire
l’expérience. » Quant à Daniel Johnston, je me souviens qu'il avait dit qu’en ce qui le concernait, il
croyait en l’existence du diable et que, selon lui, celui-ci connaissait son nom.
Je me suis déjà beaucoup exprimé sur ces sensations qui peuvent nous amener à arpenter différents espaces en même
temps ainsi que sur ces conjonctions de mouvements, ces circulations d’énergies
qui laissent entrevoir l’existence d’autres mondes possibles.
On sait que toute sa vie durant Daniel
Johnston a côtoyé des forces extrêmement puissantes, des forces
qui ont aussi bien pu le porter que l’écraser, parfois les deux en même temps,
si je puis dire.
Je crois Daniel lorsqu’il nous dit croire au diable.
Croire en certaines forces peut avoir des effets.
Les portes de la perception peuvent, certes, s’ouvrir et le
temps n’est plus alors cette succession de causes et de conséquences qu’il est censé
représenter. Cela peut a priori sembler être une bonne chose, mais lorsque l'on fait la connaissance de son propre fantôme (voir le
message précédent), il va alors falloir vivre avec les différentes
formes que celui-ci pourra prendre au cours de votre vie.
En relisant cette dernière phrase,
quelle n’est pas ma surprise de lire que j’ai écrit les mots suivants : « lorsqu’on fait la connaissance de son propre
vidéo » !
Ce lapsus doit s’expliquer parce que j’avais en tête cette vidéo
dans laquelle Daniel, alors âgé de 25 ans, se film devant un miroir et déclare
être le fantôme de Daniel Johnston. Ou encore parce que je pensais déjà à ce que
je vais écrire bientôt dans un prochain message...
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