« Pour chaque homme en son périple, il existe un thème, une mélodie qui est sienne et n'est destinée à nul autre, qui le cherche depuis sa naissance, depuis l'aurore avant les siècles... » Cristina Campo Un terrain vague, visiblement à l’abandon, plongé dans une demi-obscurité. On distingue difficilement quelques herbes folles qui se déploient ici et là, dans l’ombre, de manière anarchique. Elles se situent au premier plan du paysage qui baigne dans un halo de lumière assez faible aux teintes légèrement rougeoyantes. A l’horizon, d’autres lueurs, troubles et orangées, issues de lampadaires longeant les rues lointaines apportent de nouvelles touches au clair-obscur général de la scène. Typiquement le genre de « non-lieu » que l’on trouve parmi des voies de chemin de fer depuis longtemps délaissées. ...Un étrange territoire où tout semble coexister, mais que l'on ne trouve sur aucune carte...
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« An addiction to the impossible , Let’s go back to the underworld, Let’s go back inside... » Ces paroles me rappellent ce qu'avait écrit Mark Fisher à propos d'une chanson du groupe post-punk anglais The Jam intitulée « G oing Underground ». « I want nothing this society's got. I'm going underground . » Je me souviens que M. Fisher prenait le soin de décrire comment le modèle de société néolibéral a commencé à transformer, et ce dès le début des années 1970, les rapports des mentalités et de l'inconscient collectif à la notion même de liberté. Comment vivre en dehors des sentiers battus lorsque tout est fait pour uniformiser le plus possible les imaginaires tout en donnant l’impression du contraire ? Les territoires dont j'ai parlé dans les précédents messages ne sont-ils qu’intérieurs et ne peuvent-ils être vécus que dans la plus extrême solitude, de man
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