Je me suis concentré, dans les messages précédents, sur la façon dont une note qui, à première écoute, semblait se trouver là « par erreur » peut arriver à nous faire ressentir ce que cela fait de vivre d’autres manières d’être au monde. Autant une note semble ouvrir des portes vers des mondes inconnus (dans le cas de Grouper, par exemple), autant une autre note peut vouloir se libérer du poids de quelque chose. Ainsi, je me souviens d’une interview de Mark Hollis en 1991 qui insistait sur l’importance, pour lui, d’inclure au cœur du morceau « After The Flood » de Talk Talk un « solo » de guitare d’une seule note. Qu’il était très important pour lui d’inclure un tel « solo », comme une sorte de déclaration d’intention. Je me rappelle, à l’époque, avoir réécouté ensuite ce morceau afin de tenter d’identifier ce fameux « solo » et, en effet, à ...